Hapy Santé 65

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Les témoignages

S'installer & exercer
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Les témoignages

Qui de mieux que vous pour parler de nous !

« Arrivée en 2003 pour une vacation au service de PMI, je ne suis jamais repartie.
J’y ai trouvé la poursuite de l’exercice clinique de la médecine orienté vers un public essentiellement pédiatrique, le plaisir du travail en équipe avec puéricultrices, infirmières, mais aussi assistantes sociales, éducatrices et autres médecins du conseil départemental, ainsi que la possibilité d’un vrai travail de prévention primaire et secondaire de soutien et d’accompagnement des enfants et de leur famille.
Les postes nous ouvrent également l’opportunité du travail au centre de planification, où la prévention et l’accompagnement tiennent une grande part.
Bref, c’est complet, clinique mais pas que, en équipe mais pas que (l’ancrage dans le territoire avec les partenaires médicaux et para médicaux est important), varié.
Je m’y suis investie avec enthousiasme et continue aujourd’hui d’y trouver sens et envie ».

Dr Florence Baron

Durant mon stage Prat niveau 1 j’ai découvert Hubert Forgues mon maître de stage (futur associé) et ses collègues, l’ambiance était rapidement accueillante et un projet d’installation s’est présenté à moi rapidement , avec un projet d’agrandissement du cabinet dans les locaux de l’ancienne gare.
Projet de rêve . Depuis 3 ans je suis installée à la gare à Bagnères avec 7 médecins, 2 diététiciennes , 9 IDE et 2 secrétaires. La vie rêvée pour un jeune médecin généraliste , un travail en collaboration, du temps libre grâce à l’organisation de la permanence de soins , qui nous permet de profiter de la montagne toute proche tous les week end. Nous avons une patientèle très attachante, de 0 à 100 ans, on passe de la gynécologie, à la pédiatrie, à la gériatrie en quelques minutes.
Bref je ne regrette rien de rien à mon installation, et ne peut qu’encourager les futures générations.
A noter aspect financier hyper attractif (zone ZZR exonération d’impôt pendant 5 ans non négligeable dans certaines zones du département). Voilà un résumé rapide de mon installation récente dont je suis ravie ».

Dr Claire Perez

« Pour être médecin de secours en montagne, il faut passer un DES complémentaire mais aussi être montagnard. Cette activité particulière me permet de travailler dans un milieu extraordinaire. Je me sens libre et pratique la montagne sous toutes ses formes : alpinisme, escalade, cascade de glace… Mais un médecin généraliste peut aussi décider de s’installer dans une station de sports d’hiver. C’est lucratif.
Il exercera une médecine de premiers secours avec pour spécificité la traumatologie du ski et participera à la médecine générale de la station. »

Dr Stephane Lere

L’ORL s’occupe des oreilles, le néphrologue s’occupe des reins… Moi je m’occupe des patients. Ici, dans les Hautes-Pyrénées, on ne fait pas de la bobologie. J’exerce pleinement la spécialité que j’ai choisie et utilise toutes mes potentialités. La population est très variée. Aussi, je pratique de la vraie médecine de terrain. On voit des nourrissons, des adolescents, des femmes, des personnes âgées…
Le parcours de santé et l’état d’esprit des haut-pyrénéens font que les patients consultent d’abord un généraliste. Nous sommes considérés à notre juste place : les garants de la santé, les vrais référents des patients. C’est un département à taille humaine. On peut y faire un choix urbain, semi-rural ou rural. 36 maîtres de stage maillent le territoire. Cela permet de faire 3 stages en ambulatoire et de connaître le tissu médical. Il y a de l’avenir pour les jeunes.
Ils peuvent facilement se lancer dans l’entreprise et obtenir très rapidement un bon niveau de vie. »

Dr Pierre Mesthe

L’un de nous deux était originaire des Hautes-Pyrénées et nous avions pour objectif de nous installer dans le département. Nous ne souhaitions pas nous installer ensemble et avons opté pour l’agglomération Tarbaise, car cela nous permet d’être dans des cabinets différents mais peu éloignés. De plus, la permanence de soins est organisée au sein de la maison médicale de garde, ce qui ne la rend pas pesante. Nous jouissons ici d’une qualité de vie certaine : un accès à une crèche à horaires élargis sur Tarbes, des trajets de courte durée, un immobilier à prix abordable, de nombreuses activités sportives (piscine olympique, proximité de la montagne…).
La patientèle à Tarbes est très diverse. Le réseau professionnel est à taille humaine et nous avons pu assez vite trouver nos repères et connaître les différents correspondants. Pour autant, l’offre de soins est assez large pour la plupart des spécialités, et pour ce qui n’est pas disponible ici, Pau, Toulouse, ou encore la côte Basque sont relativement accessibles.
Malgré tout, la démographie médicale évolue de façon très préoccupante et cela représente un sujet d’inquiétude majeur pour l’avenir.»

Dr Marion Lassarrette & Dr Lucas Maleville